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Pour une fois j’ai lu la feuille de presse avant d’écouter ce disque. Car en fait je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam ce monsieur Friedlander. Je connais son label, Brassland car ils ont la bonne idée d’héberger dans leurs rangs les fantastiques clogs. Et quand on lit la feuille de presse, ce mec en jette pas mal ! Même s’il faut se méfier de ce genre de renseignements, on y apprend que son père Lee Friedlander, fut une légende du jazz et un grand photographe, que Erik Friedlander est un des plus grands violoncelliste de jazz, qu’il a joué avec John Zorn, Hole ou Cibbo Matto et enfin qu’il est membre des groupes Topaz et Chimera. C’est beaucoup pour un seul homme. Alors on se jette dans ce disque plein de curiosité et d’espoirs. Alors Friedlander est sûrement un très bon violoncelliste, il est sûrement respecté par beaucoup de personnes, mais ce disque, étrange est également fautif de provoquer chez la personne qui l’écoute de fortes crises d’ennui et d’assoupissement. Ce disque fut enregistré en live, et les morceaux sont des improvisations de Friedlander avec son seul violoncelle inspirés par les poèmes de Lautréamont. Alors certes il y a quelques passages intéressants, où il ferait presque passer son violoncelle pour une guitare, mais ce disque traîne en longueur, pour peu qu’on ne soit pas totalement fan de la musique improvisée. Finalement ce disque vient s’ajouter à tous ces disques pointus que seuls quelques érudits apprécieront à sa juste valeur. Pour ce qui est de moi, simple mortel, ce disque restera une énigme, incompréhensible, dont je n’aurais définitivement jamais la solution. En vous remerciant.




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