Non la compagnie créole n’est pas de retour ici pour un come back gonflé, pas plus qu’Antoine n’a recyclé ses cartons de lunettes pour assouvir à sa passion première c’est-à-dire la musique (ici avec un petit m). Derrière ce nom de groupe aux portes du repoussoir, se cache un combo de chansons françaises qui pourrait reprendre les choses là où Dominique A les a laissé après le sous estimé Si Je Connais Harry. Même mélodie entraînante, mêmes jeux de duettiste entre un homme et une femme (les appointances entre Monsieur A et Madame Breut et le duo sont parfois troublantes). Dans la période trouble de chanson française (je vous rappelle que le sinistre Benabar est capable de remplir Bercy) pouvoir se repasser un morceau comme au premier jour jusqu’à plus soif est aussi salvateur qu’une gorgée de champagne alors que dehors tout est gris. Comme Dionysos qui c’est ouvert une brèche ou ouvrant tous les robinets, King Kong Vahiné pourrait se créer une aire de jeu dans laquelle les ustensiles sont nombreux. Si vous connaissiez King Kong Vahiné ?.