Une forme de transe, décuplée par le clip qui désoriente nos sens, confondant le ciel et la terre, suivant des lignes de fuite qui deviennent vite des lignes sans issue. Le Vercors ici se transforme en un paysage postapocalyptique, sans vie, sans repère visuel pour nous guider, sauf peut-être la silhouette de Gisèle Pape au milieu de ce rectangle au bleu électrique qui répond à merveille avec ce gris malaxé dans un kaléidoscope. Gisèle Pape trouve ici un terrain de jeu qui transcende sa musique, se transformant avec le travail de FLO/SO en une chanteuse shamanique, qui de toutes les façons, nous avait envoûtés depuis quelque temps. Le chant d’une sirène.