Inconnu pour nous il y a encore quelques semaines, Do Lung s’est imposé avec un titre dans le dernier volume de nos compilations, mais également dans notre playlist de ce début d’année. « So Simple » fait parti de ces titres qui nous imposent le bouton repeat, découvrant écoutes après écoutes de quoi assouvir notre soif de musique indé. Définir le style de Do Lung est aussi difficile que d’être un épidémiologiste crédible par les temps qui courent. Si une tendance Sparkhelhorsienne qui se plongerait dans un psychédélisme moins renfrogné et vengeur que Lift to Expérience, semble s’imposer à moi rapidement, je sèche pour trouver une quelconque route balisée sur laquelle les Parisiens rouleraient tout en confort. Il y a une recherche de la friction, une tendance à provoquer l’accident, le désir évident de faire de la mélancolie le terreau d’une musique, qui elle, est le résultat d’un combat entre une mélodie chahutée et des guitares sortant d’un volcan en fusion. Un EP ensorcelant à l’image de ce « So Simple  » qui nous aura hypnotisé pour longtemps.