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C’est sans sa sœur que Bianca nous revient, échappée de chez Cocorosie pour une aventure en solitaire avec the C.I.A. comme support à ce qui pourrait ressembler au premier abord à une expérience nombriliste et totalement vaine, une sorte de nouvel album concept qui aurait pu sortir d’un autre cerveau « chahuté » celui de Bjork.

Entre electronica, Folk famélique et sonorité hybride, Bianca Casady semble réussir une prouesse qui ne semblait pas gagnée sachant notre réticence. Car non seulement nous allons rentrer dans cet objet sonore, nous allons nous y sentir bien, nous transformant en un enfant qui se baladerait dans une sorte de conte qui pourrait se construire sous ses yeux. L’univers, s’il est inquiétant, regorge de moment espiègle, de virgules enfantines qui donnent envie d’aller au bout de ce voyage presque fantastique, dans un monde sans grandiloquence, sans les outrances, asséchant les plages possibles d’ennuies par des oasis à rêves.

Disque étrangement facile à appréhender, cette escapade solo de Bianca n’en est pas moins un objet sonore à part, entre le happening et la captation live des émotions traduites en sons. "Oscar Hocks" s’écoutera au coin du feu, sans autre lumière que celle des flemmes, atmosphère magnifiant les morceaux, en laissant l’auditeur dans la crainte, la peur, la joie mais avant tout la surprise d’un moment à part.




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