Où l’on revient encore et encore vers Maïa Vidal… Car bien plus que du baume au cœur (comme il était naturel de l’imaginer lors des premières écoutes), « The Tide EP » appartient, cette année, à la caste des albums féminins qui enrobent et façonnent le quotidien (ami avec les récentes compositions de Polly & The Fine Feathers et Luciole, voire de Flo Morrissey). Ces albums qui ne cherchent jamais à dresser du velours à l’auditeur, mais qui préfèrent lui susurrer une morale existentielle, une courbe évoluant entre ange et démon. Preuve avec le clip de « The Tide » : même les voitures acceptent d’y verser des litres de sanglots.