> Interviews



Rencontre avec Adrien Gachet (Bajram Bili)

Patrice Lecot : On s’est rencontré il y a 3 ans lors d’un de tes premiers concerts au Chato’Do à Blois. J’ai souvenir d’un concert où il y avait beaucoup de guitares. Ce soir j’ai été vachement surpris par ce set très éléctronique !

Bajram Bili : Il y a 3 ans, c’était le 1er concert avec ce projet en fait. Je ne savais pas trop où j’allais. C’était une période un peu particulière pour moi car je sortais d’une aventure de groupe un peu compliquée. Je m’étais remis à faire de la musique seul mais j’avais déjà en tête d’arriver là où j’en suis maintenant.

PL : Depuis, il y a eu 2 EP qui sont sortis, dont un cette année.

BB : Oui, le dernier « Sequenced fog » est sorti en mai chez Another Records, comme le 1er d’ailleurs. J’étais un peu surpris de tous les retours et de l’accueil qu’il a reçu parce que pour moi, je faisais un truc qui était dans une niche et je ne m’attendais pas à grand chose.

PL : La devise du label Another Records c’est « Télécharger pour découvrir, acheter pour soutenir ». C’est aussi ta philosophie par rapport à la musique ?

BB : Complètement. Je le fais tous les jours ! Je télécharge régulièrement et quand ça me plait j’achète...mais je ne me souviens pas d’avoir déjà vu cette phrase sur leur site (rires).

PL : Concernant ta musique, toujours sur le site du label, elle est qualifiée d’ "indie-pop éléctronica". Ça te convient ?

BB : Ah ? Ça doit être les tags du 1er EP alors...mais c’est finalement toujours un peu vrai parce qu’il y a toujours beaucoup de mélodies, même dans les nouveaux morceaux. Après, pop ou pas pop, je ne me pose pas la question. Je fais de la musique électronique mais mes influences ne sont pas à chercher uniquement de ce côté là. C’est bien plus large.

PL : Sur scène, avant vous étiez 3. Maintenant vous n’êtes plus que 2. Qui t’accompagne ?

BB : Au début on était 4 en fait, puis 3 et maintenant 2. C’est Yann, l’ingé-son de mon ancien groupe qui est avec moi sur scène. C’est un fidèle depuis le début. On se retrouve sur pas mal de choses et c’était l’évidence même de continuer avec lui.