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Je vois d’ici la horde des ayatollahs, de la branche dure du lectorat d’ADA qui ne se déplace pas sans son « Closer » on son T Shirt des Smiths, terminant souvent ses phrases par « ouais mais bon en 92 c’était mieux », me contacter pour me demander si c’est le soleil breton, ou certains breuvages de la même région qui m’auraient tourné la tête pour chroniquer ce disque ici, et pour le coup pour en dire du bien ?

Je perçois déjà l’ironie de certains d’entre vous parlant de mes coups de rein accompagnant ce tropicalisme (c’est beau parfois une étiquette) venant tout droit d’Argentine, le pays du Messi. Mais il faut bien l’avouer, les pieds nus, le bermuda salé, le soleil sur le font, le tout en buvant un truc sympa et frais, sans la proximité du Blackberry vous rappelant à vos obligations professionnelles, ce disque de La Yegros fait son effet, nous ramenant parfois aux premiers essais de Manu Chao (Que Me Hizo Mal), sachant allier lenteur obligatoire pour ne pas fondre sous un soleil de plomb, et langueur appelant à la sieste, crapuleuse si possible.

Ce disque se prend comme une façon intelligente de mettre du soleil sans son ciel souvent gris d’auditeur indé, qui refuse souvent par principe de mouiller son t shirt avant de finir allonger mort, comme une statue de marbre. Ne boudons pas notre plaisir.




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