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Parti en Arizona pour y humer la musique chaude des contrées de Calexico, Naïm Amor n’en n’a pas pour autant oublié ses racines. C’est en mélangeant les deux qu’ils revient seul. Sanguine, album presque concept, voyant se mélanger ces deux mondes, nous donne à découvrir un Naïm presque naïf, proche du Katerine de l’éducation anglaise, de ces chansons que l’on fredonne en les susurrant. Pas à un paradoxe prêt, c’est « Les Bruits » qui en en faisant le moins, ravive chez nous des envies des grands espaces, donnant au silence le droit de gambader. Comme les oranges du même nom, cette album est plein d’un sang sucré, apaisant à la fois notre soif et notre besoin de vitamines, nous apaisant du soleil chaud qu’il aura emmagasiné. Sanguine est un disque classique en dépits de son postulat de départ qui ne l’était pas, et une chanson comme « Son Grand Sourire » devrait pouvoir ouvrir certaines portes, invention humaine que Naïm Amor doit détester, car pour lui tuer l’horizon c’est déjà mourir. Un beau cocktail de fruit apaisant.




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