A la fin de edward, had you ever thought thet the end of the world would come on 20.9.01 ? on perçoit des notes de Brazil, mais pas celui des plages de Copacabana, mais celui cinglé de Terry Gilliam. Il faut dire que nos deux Honk-Kongaise P et Nicole ne font pas dans la dentelle, chantant souvent à la limite du vrai ou du fond c’est selon les goûts sur des morceaux electro binaire, plongeant l’âme des sixties dans un after punk sucré (tout un programme). Compilation de deux albums perdus entre l’Asie et la France, Zoo is sad, people are cruel (ces filles ont aussi le sens du titre en plus de l’humour) désorienterait même un auditeur de sentridoh. Ecouter victor fly me to stafford revient à la fois à attraper une crise d’urticaire, mais aussi d’inviter toute une maison de retraite pour exécuter un pas de danse. Noise quand le désir s’en fait sentir (leao are you still jumping out of windows in expensive clothes) le duo a à la fois des références (when i listen to the field mice) et des manquements à l’oral (my little banana). Compilation bordélique, cette livraison de My little airport est un disque effronté et affranchi, piquant au vif les intégristes de la pop soignée et usant parfois nos oreilles (il faut écouter moutaintop doll lollypop sans saigner des oreilles). Un bonbon au poivre.