Nous n’avons jamais voulu influencer ici qui que ce soit dans ses choix, mais il s’avère que la premiére démo de Skyscraper avait fini par perdre son écho par une longueur excessive. Il nous sautait aux yeux que la nécessité de ramasser le propos s’imposait. C’est ce que lazy eyes nous propose en cinq titres. Axé sur une électronique élaborée, Benoit Cassina Aka skyscraper s’en sort avec les honneurs quand il évite les morceaux vaporeux dans lequel son chant hésitant et fragile se perd. On retiendra le punch de work et les vagues d’un océan en plein tsunami de neuf minutes variant suivant les coefficients de marée. Avec une assurance que l’on sent à fleur d’eau, brisable à chaque instant, Skyscraper tente de concilier les pulsions et les émotions avec un certain bonheur. On ne s’interdira plus dés lors de tendre un conseil si en retour un Lazy eyes nous est tendu. Un morceau de ciel bleu dans les yeux.