Vous n’allez pas me croire, mais ma discothèque ressemble depuis peut à un bordel sans nom, impossible pour moi de tenir ce rangement alphabétique qui me permet d’éviter de prendre le dernier coldplay quand l’envie se fait pressante d’écouter un album de cathal coughlan. Vous allez encore moins me croire quand vous aurez appris (vous allez me dire oui ton histoire, c’est pour les besoins de la chronique) que pas plus tard que ce matin je souhaitais partir avec le tnt de tortoise et que celui-ci qui trônait ou pire se faisait écraser par l’intégralité les albums des tindertiscks mélangés aux bootlegs de télévision, ne pouvait partir avec moi en voyage d’affaire comme un fils avec son père. De ma pochette magique des chroniques en retard s’éleva alors somna comme poussé ici par un destin insoupçonnable. Porté par la dimension épique et véridique de cette histoire, Somna fut le générique parfait de mon besoin de tnt du matin, le remplaçant confortablement sans que l’imaginaire prenne le pas. Somna pourra alors se promener, sans vraiment chercher à migrer et à se déplacer comme une tortue, plaçant plus son aspiration dans le sillage d’un algorithme simple, laisse-toi porter. Croyez-moi.