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Trois minutes c’est peu, mais cela peut être assez pour un bon mal de mer. Si le capitaine de la coquille est un chef féru de Benabar, vous pouvez facilement battre même ce record, et rendre à l’eau remuante le reste de votre collation. Trois minutes sur mer nous donnera un haut le coeur le temps de « merci pour les mots », chanson haute perchée qui satisfera les mouettes affamées, mais pas les requins reputs que nous sommes. Pour le reste, le groupe a un certain charme. Mélangeant habillement Noir Désir pour le chant et les textes, Miossec et Louise Attaque pour l’attaque frontale sans employer la force et la touche folk. Sur quatre titres, surtout sur « ciel de fuite », 3 minutes sur mer, parvient à squatter notre journée, utilisant le refrain pour ce qu’il est, la clef qui ouvre le coffre. C’est beau, c’est frais, plutôt agréable, comme une ballade sur une mer d’huile avec un ciel menaçant, la peau encore chaude du soleil de la journée. Attention vous risquez d’aimer.




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