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Olivier Rocabois nous propose, une nouvelle fois, de l’accompagner dans ses tribulations et ses compositions pop rock baroques aux consonnances so anglo-saxonnes. Plus besoin ici de se cacher derrière le nom d’un des groupes dans lesquels il a fait ses gammes depuis 1996. Cet artiste complet auteur-compositeur-interprète, chanteur et multi-instrumentiste autodidacte, assume pleinement ses compositions au style disons, pop classic mais aussi ses influences musicales : on pourrait même dire qu’il s’en délecte et avec panache (clin d’œil au titre « i’d like to make my exit with panache »).

Fan déclaré de Paul Mac Cartney, de David Bowie ou encore des Beach Boys, Olivier Rocabois se frotte - avec un ego assuré - à leur grandeur. Le bougre doit également discrètement faire tourner sur ces platines quelques vieux tubes du fantasque Elton John ou même de Queen, les experts dans cette capacité à sortir du cadre classique des morceaux pop pour se risquer à la composition quasi grandiloquente en mode Opéra rock. Certaines envolés de voix, de trompettes et certains ponts, m’évoque personnellement également Love, ce groupe californien incroyable qui ne quitte pas le dessus de la pile des albums qu’on réécoute toujours et sans lassitude.

Sur cet album composé de 9 morceaux, Olivier et ses musiciens voyagent pour ainsi dire en permanence entre deux continents : La Grande Bretagne et les US sous le soleil de Californie, mais aussi entre les différentes époques qui ont porté si haut la musique pop rock.

On pense aux années 60, aux années 70, suivant les morceaux, avec des ambiances et des sonorités qui nous promènent dans un univers instrumental et rythmique que n’auraient pas renié Paul, John, Ringo et Georges à l’écoute par exemple de « High as High ». Au milieu d’arrangements baroques et travaillés, on appréciera à leur juste valeur les mélodies et le son clair du piano, mais aussi les variations vocales maîtrisées d’Olivier et de ses compères aux chœurs. Ils se font plaisir et nous embarquent avec eux. Si vous êtes exaspérés par les artistes dandies grandiloquents du type Neil Hannon (Divine Comedy) passez votre chemin, ce disque sera too much pour vos oreilles. Mais si au contraire un peu d’extravagance et d’orchestration bien produite ne sont pas pour vous déplaire, bonne écoute à vous.

Alors ? Vous aussi vous avez la tête qui « dandine » latéralement et littéralement ? C’est plutôt bon signe n’est-ce pas ?




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