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Imaginez la joie que cela a pu me procurer de voir mon prénom, si peut collant à l’histoire du rock excepté avec un guy, dans le titre d’un album. Mais la joie sera double à son écoute, car Umbrella fitz & gerald regorge de ces titres que l’on jugerait dans une réflexion tarte à la crème d’intemporel. A la fois pop et jazzie, umbrella fitz & gerald se joue des rythmes et des tempos, jouant avec les émotions (julie est le diamant noir) comme on joue au échec, avec la dextérité d’un rats de bibliothèque entre les rayons. Aussi à l’aise dans le récit que the streets avec les histoires tortueuses, Hemlock Smith se pavane entre Tom Mc Rae et Baby Bird, avec le jeux de jambe de Nick Cave sautant à la corde. L’ombre de Tom Waits, sans la voix de caviste enterré vivant, plane sur un disque qui se frotte et nous pique. En écoutant life is strange c’est vingt années de recherche qui me tombent toutes cuites dans un plateau, pour le must de ce disque, un morceau qui réconcilie à jamais l’ensemble des corps décomposés de la pop et de la musique noire. Avec ce morceau on ne comprendrait pas pourquoi Hemlock Smith devrait encore se promener avec un parapluie, le soleil étant pour lui. Pour ma compagnie qu’il n’en prenne pas ombrage mais je crame au soleil. Coup de coeur.




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