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A l’heure des bilans, si je devais me servir des différents courants musicaux pour créer des bras à la rivière du classement final, le bras electronica serait ouvert par le sublime album « Candy Haven » de Ryder Havdale. Glop trotter entre Toronto et Berlin, ce producteur signe le disque le plus simplement beau de cette année, nous entrainant pendant la dizaine de titres de l’album, dans des ambiances qui osent la pop tout en soignant une electronica à la fois simple, mais raffiné. Si effectivement le parallèle est à trouver chez Caribou, il y a à chercher dans la manière de composer, de provoquer le choc les effets, autre chose. Déconcertant par moment (Good Girls entre introduction sirupeuse et plage érudite et addictive pour un dance floor qui se verrait confisquer les attributs vomitifs d’une electro mainstream).

La réussite de ce disque, est d’être attirant dés la première écoute, et de ne jamais nous perdre, se parant d’atours qui se découvrent d’écoute en écoute, n’étant pas juste le plaisir d’un soir, s’installant ans la durée. Il y a plus à dire sur un titre comme "Partners In Crime" que sur une bonne partie de la production contemporaine, un travail d’orfèvre, rassemblant des flux sans que la moindre tache de colle, le plus petit fil laisse entrevoir un artisanat de parc d’exposition. Le disque ne tombe pas pour autant dans un hermétisme émasculant le plaisir simple en témoigne par exemple le « Good Girls », un plaisir simple, sorte de titre remixe a qui nous ne reprochons qu’une chose, de se terminer rapidement. « Candy Haven » est donc un disque plaisir, un disque à la complexité accessible, qui fait sauter la mélancolie sur un dance floor à ciel ouvert non loin d’une terre chahutée par une eau bouillonnante. Addictif.




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