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L’expérience étant ce qu’elle est, une castratrice à rêves, les dates de sorties de disques que je vais noter sur mon calendrier, sont rares. J’ai plus de rendez-vous de santé pour un corps en pleine dégradation que de rendez-vous artistique, qui en plus sont de plus en des lapins livrés avec trop de moutarde.

La sortie de Django Django elle était notée sur mon calendrier. Elle devançait la Chandeleur et toutes les autres sorties. Car Django Django ne m’a non seulement jamais déçu, mais m’a souvent surpris. Fort de cet appétit musical, je me suis jeté comme un mort de faim sur ce nouvel album, oubliant qu’une indigestion peut provoquer la mort, et la mort après l’amour c’est quand même vache.

Toujours en quasi-autonomie, nos Anglais préférés n’ont pas perdu leur sens inné de la conception supposée anarchique, pour un résultat mélodieusement et rythmiquement impeccable. Si le disque est une interrogation sur le temps qui passe, il semble que celui n’a pas d’emprise sur eux, tout juste un début de souffle au cœur au début, qui finira par s’estimer au fil du disque. Sans jamais tomber dans la débauche de moyen pour éclater les vumètres et remplir les pistes de danse, le groupe parvient à toujours maintenir notre attention, filtrant au maximum les possibles gimmicks faciles, pour se concentrer sur un breuvage musical aux aromes parfaits.

« Marble Skies » s’il ne répond pas totalement à nos attentes, reste un disque de très bonne facture, alors qu’il serait un chef d’œuvre chez d’autres. Mais c’est ainsi, Django Django a tellement d’avance, la preuve il s’inquiète de son futur. Impeccable.




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