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Arrivant de San Diego, Wild Wild Wets nous présente un album qui est un pisalé évident d’un groupe qui doit donner à sa musique une fonction bien plus puissante que celle d’être écoutée dans une salon Ikea en sirotant un cocktail à base de concombre et de pissenlits.

Oui 14th Floor n’est pas un grand disque, mais c’est un tract sonore pour des concerts qui ne peuvent qu’exploser les sens. L’écriture est avant tout sauvage, reptilienne, elle ne s’épanouie que dehors, en liberté, et perd de sa puissance et de son caractère presque chamanique dans les quatre murs d’un studio, quand bien même celui ci pourrait se délocaliser dans un garage ou une friche industrielle lieu de guerre d’herbes grimpantes.

L’herbe d’ailleurs il en est question chez Wild Wild Wets et son « 14 th Floor », enfin elle est évidente, elle se consume devant nos yeux, plutôt nos oreilles, des volutes de fumées dansant devant nos yeux semi hagards, au son de ce psychédélisme brisant les codes du garage avec la virtuosité d’un renard se moquant de la bêtise grégaire d’un chasseur assassin.

Donc « 14 th Floor » n’a pas de raison d’être si on parvient à être embauché par le groupe pour suivre une tournée qui pourrait être mémorable et apocalyptique, mais si comme une grande majorité dont je fais parti vous croiserez plus les flatulences pistonnées d’une certaine musique, et bien « 14 th Floor » parviendra à passer la frigidité d’un cd, pour peut que vous ayez la main lourde sur le volume, et sur la quantité de végétation fermentée ou non que vous autoriserez à votre corps.




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