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Nous arrivant d’Ukraine, le quatuor Slow Earth a la naïveté de ceux qui sont loin de tout et qui découvre tout d’un coup. Ou alors sont ils aussi roublard qu’un candidat à un télécrocher qui jouerait « Tiny Tears » des Tindertisticks, habillé d’un T shirt avec une photo de sa maman, le tout avec comme titre, « in Memory of my mum ».

J’opte pour la seconde solution, car le mur a explosé depuis pas mal d’années, le bloc de l’Est est un souvenir présent uniquement dans les vieux grognards de mon espèce et la musique a depuis longtemps explosé les frontières. Par contre ces pays ont gardé le gout de la contrefaçon faite avec le tact d’un Michel leeb reprenant une pièce de Ionesco.

Et Slow Earth a malheureusement pour nous une fâcheuse tendance à singer jusqu’à écrire, nous amenant sans cesse à appeler les pompiers de peur de faire cramer la stéréo de la maison qui elle n’est pas une contrefaçon.

Certes les amateurs de musiques indes qui ne jurent que par Creep par exemple vont se faire avoir par Slow Earth, et le disque aura le droit de trôner dans une discothèque ou le premier Radiohead joue des coudes entre Zazie,

Christophe Mae et De Palmas, mais pour les vieux briscards comme nous, le disque ne fait pas illusion. Si l’on ajoute une pochette collante, gluante ? Répugnante, vous comprendrez que nous vous conseillons de naviguer dans une autre latitude, car tout cela nous laisse de glace. Emptyhead.




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