> Critiques > Autoproduits



A l’écoute de l’album de Midnight Faces je comprends mieux la réaction de certains d’entre vous suite à ma chronique du EP. Car oui ce groupe joue une musique aussi pompière qu’un pâtissier quand il fait une tarte à la chantilly. Cela dégouline de partout, souvent on écoute des trous d’air, et à la fin la balance va trahir une surconsommation de sucre inadéquat avec le port altier du slip de bain.

Mais replaçons l’écoute du EP dans son contexte. Dehors il pleuvait à n’en plus finir. Le soleil était aussi gris que les cheveux d’un retraité en manque de Régé Color. Le moral était en berne, et pour ne rien arranger Mendelson venait de nous infliger la plus grosse claque de ses dernières années, nous promenant sur les terres de la mort. Dans ce contexte je pense que même un disque de Christophe Mae aurait pu nous faire sortir deux trois gentillesses au lieu de la blitzkrieg de l’indifférence. Donc si le EP de Midnight Faces avait eu des indulgences, l’album ne passera pas l’été, ni même la minute suivant le point final de cette chronique.

« Fornication » ou l’art de nous faire tourner sept fois la langue dans notre bouche (ou ailleurs) quand le ciel est morose.




 autres albums


 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.