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  • 27 janvier 2009 /
    Audiopixel
    “memento tumori”

    rédigé par gdo
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Le raccourcie de l’histoire est ainsi fait que le jour de la sortie (enfin !) des œuvres cinématographique de Guy debord (et le jour de naissance de votre serviteur), le memento tumori de audiopixel fait son entrée dans le monde. N’y voyait pas un parallèle de par l’utilisation du latin. N’y voyait aucun parallèle juste l’envie peut être de mêler des sons (rumori brouillon) avec le discours le plus terrible et juste de l’époque contemporaine, en rêvant d’une dimension épique de l’histoire sous le feu des arpéges mélodiques. En utilisant des instants du " parler " plutôt que du " chanter " audiopixel procède à une mise en abîme d’une musique qui parle de sa construction en se construisant en direct. On ne déroge pas dans cet album à la ligne de fuite en avant contre la torpeur ou le repos. "Memento tumori" nous surprend à chaque instant (velocity ballerina) pendant nos instants de passivités auditives, faisant mine de partir, de nous prendre par la main sur une route balisée avant de lâcher les fantômes (origami mon ami). On pense souvent à David Grubbs tout au long de ce disque (tiens un porteur de lunette ronde) un poète trop honnête avec ses contemporains pour que ceux-ci l’admettent dans leur caste. Plein de signes ne trompent pas, quand on en veut à la vie on la réduit à sa plus simple expression ou on la cadenasse, audiopixel lui est autant un cri d’amour de la liberté qu’une alerte contre la possibilité de ne jamais se réveiller. "Memento tumori" ou l’alerte, le cri, le rugissement dans l’économie et la volonté du juste. À la porte du dialogue.

Effervescence




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