On vous a souvent parlé ici du label Omega Point Records, label mélangeant avec une maestria qui confine au talent suicidaire, équipe de graphistes aveugles, musiciens en psychiatrie, mais catalyse parfaite. « Purple Catus » ne ferait pas tache dans le catalogue du label américain, dans sa section électro et neurones malades. Sur ce disque les rythmes sont hachés comme une anguille pouvait l’être par Maïté, les digeridoos sont comme des afghans croisant Besson, rapidement délocalisés, et enfin le mots sont scandés, comme si des autodafés étaient organisées pour que la syntaxe la plus simple, soit le discours officiel. Electro massacré, jeux de beats, ce « Purple Cactus » est une déconstruction dénuée de tout ambition intellectuelle, un vrai château de carte exécuté par un autiste, qui pensera avant tout à finir par tout détruire. A écouter dans une pièce sans issus, avec des parois matelassées.