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C’est en haut d’une tour, ou d’un mirador qu’un homme semble balancer une prophétie faisant fuir le monde. De ce monolithe des ricanements cyniques descendent, comme si la fin du monde était une bonne chose, histoire de laver plus blanc. Pentark ne parle pas de fin du monde, mais sa musique fait étrangement penser à des groupes qui eux détruisaient pour mieux reconstruire, de Shellac à Sonic Youth. Groupe Post-Rock, les belges de Pentark prennent la basse comme icône à suivre. Ensuite la batterie elle pourrait essayer d’effacer les traces produites par des guitares, tour à tour planantes et tranchantes. Jamais gratuitement agressive ou violente (le début de « Illness » est une rupture puissante avec le silence) la musique de Pentark ne rigole pas, mais fait réfléchir. Savamment orchestré, comme « Strawberry Picking », ce disque laisse à une trame plus classique le droit de s’exprimer dans une structure, qui souvent ne laisse pas de place au bavardage. Un disque passerelle.




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