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On l’avait oublié celui la. Pourtant c’est peut être un des plus grands disques de pop de ces derniers temps. Mais de la pop bricolée, et le fait de passer de l’établi à l’usine ne lui a pas trop réussi. Pourtant lorsqu’il sorti " The Hour of bewilderbeast " il était attendu un peu comme le messie. La faute à quelques eps sortis un ou deux avant, qui avaient dévoilé à l’Angleterre, dans un premier temps, le talent d’un homme bourru avec un gros bonnet. En même temps comment pouvait il en être autrement ? Faire des morceaux tels que " My friend Cubilas ", " Road Movie " ou " It came from the ground " vous propulse assez rapidement sur le devant de la scène. Et vu qu’en Angleterre on aime bien trouver chaque semaine des artistes de type propulsable sur le devant de la scène, Badly Drawn Boy n’y a pas échappé. Mais pour une fois c’était mérité. Tout comme le succès qui a suivi la sortie de " The Hour of Belwiderheart ". Ce disque est l’aboutissement de dix ans de musique. Dix ans où il a pu peaufiner ses " Magic in the air ", " Epitath " et autres " Dissilusion ". Et pourtant on a l’impression que tout a été fait à la vite, tout semble sans dessus dessous, ne tenant qu’à un fil. Et la magie a opéré. Car tous les morceaux, sont superbes, à la fois touchants, hymnes pop ou instrumentaux malicieux. " Once around the block ", marque déposée Badly Drawn Boy et son clip déjanté où Damon Gough en tshirt jaune fait office de taxi en portant ses passagers sur son dos, est l’incarnation d’un homme pince sans rire, et vraiment doué. Ce premier disque est une vraie réussite, et se termine par ce magnifique " Epitath " montrant une autre facette du barbu, moins poilue et plus sensible. Après il fut difficile pour lui de réaliser d’aussi bonnes chansons. Mais avec un tel talent il ne peut que nous refaire plaisir. En vous remerciant.




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