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  • 8 janvier 2009 /
    El gato
    “who i really am”

    rédigé par gdo
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Le rock d’ici va bien merci pour lui, et il s’épaissit. Habitué aux sous groupes inutiles comme le sous verre ne sert qu’à lutter contre les ronds, une écoute de who i really am redonne aux chroniqueurs en fin de saison l’espoir de ne pas frôler la neurasthénie à l’idée de faire l’arbre généalogique de la descendance Noir Désir, Louise Attaque, Dionysos. El Gato boxe dans une autre catégorie. Le groupe nous arrive sans prépare le terrain avec un album plein de raisons d’espérer. Les explications sont multiples. Tout d’abord El Gato a une voix en la personne de Geoffrey Gosset qui ne fait pas étalage de souffrance, sa voix parle pour lui (pléonasme pour les sourds). Geoffrey respire le rock des affres et des tensions, le rock qui vous file la frousse pour vous laisser comme unique moment de répit le temps d’une respiration vitale. Epaulé par une rythmique juste et présente et un mur de guitare se transformant en l’occasion en haie le chant culmine dans les sommets friables des alpinistes courageux mais fous. El Gato multiplie les pistes sans jamais donner l’impression de pouvoir être une compilation de plusieurs groupes. Si la palme de la douceur viendra au soyeux the man who wasn’t really there, 44 respire le Placebo de la bonne époque, soldiers enlève la poussière sur les pochettes de Compulsion. Produit par eux-même, who i really am cristallise tout ce que nous aimons dans le rock, furie, tension, adrénaline, vitesse, émotion (le #3 aérien) et subversion (parallèle dog god sur the god song et the dog song) le tout avec ce que nous ne trouvons pas toujours mais que nous cherchons…le talent. A découvrir absolument et d’urgence.




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