Il fallait d’en douter, Nirvana va faire partie dans les décennies à venir de la confrérie des objets de culte récurant, donnant cycliquement à des gens d’opter pour un revival, que ce soit des doors de joy divsion ou donc de Nirvana. Anima à opter (à son corps défendant ?) pour le groupe de l’homme qui se détestait et qui souhaitait mourir. Le problème c’est que le combo nantais oublie que l’écorchure n’est pas dans le style, mais dans le domaine du vécu. On ne prend pas cet habit comme on passerait le déguisement de Laurent Fabius pour Mardi gras. Disque Nirvanesque, ce premier effort d’Anima laisse parfois entrevoir autre chose (darkshines) mais à des moments aussi infimes que les instants de lucidité que va connaître la souris de la pochette en pleine inhalation stupéfiante. Être soit même dans les espérances d’un autre. Pas glop !