Je ne sais pas si ceux sont mes samedis soirs passés à entendre les buts de Reims ASSE commentés par Cangioni dans Télé Foot 1. Mais Sparta me plonge dans mes vieux souvenirs footballistiques. Tout ces matchs de coupe d’Europe commentés par Jean Raynal et d’autres qui nous firent découvrir l’Europe de l’Est, souvent par une prise de main innocente. Combien de Honved ou de Ujpest, combien de CSKA, combien de Sparta ou Spartak. Je sais c’est stupide, mais le lien existe et démontre une fois de plus que toutes les pensées ont une raison (sauf peut être chez les animateurs télé). Ces clubs du bloc de l’Est réussissent à obtenir des résultats, mais pas en instruisant les joueurs dans les goulags, mais en leur imposant une tactique minutieuse, faisant passer ce sport pour une aimable projection sur terrain vert. Chez Sparta la tactique est la seule marque de fabrique. Pas de place pour les grandes envolées, ici on bétonne à l’arrière et on remonte en tenant les barreaux de l’échelle soudée. Chez Sparta, le (hard) Rock est monotone comme la série complète des Martines reliés. Comme chez Martine, les épisodes sont avant tout différentiés par le titre, nous plongeant dans une action quasi ultime et inextricable à l’avancée d’un escargot. Sparta égraine le même morceau à la façon d’un manipulateur d’un marteau piqueur, c’est-à-dire recevoir une onde générée et la rediriger en son contraire. Voilà comment faire une chronique sans vraiment parler d’un disque qui n’est en fait que virtuel, enfin je l’espère pour votre discothèque. Dommage pour eux…Lobanovski est mort.