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Pour strike les thugs se sont encadrés de la production de steve albini. Un album rouge, profondément dans l’ère du temps et de la situation sociale, les Thugs réinventent la démocratie interne et réduit son penchant pour l’extrémisme rythmique, faisant de cet album le plus lent, mais aussi le plus accessible. A la manière de dire strike sur la chanson titre, les thugs ne construisent plus des murs ils essayent de les assouplir graphiquement. On pourra penser à de la lassitude, à un début de renoncement, mais quand se termine les accalmies les vumètres repartent dans le rouge. Huit ans après, strike reste toujours d’actualité et ce plus que tous les autres disque du groupe, il marque le malaise au fer rouge et aspire l’air qui nous sert de frontière au monde. Après strike nous sommes collés à celui-ci, à moins que ce ne soit celui-ci qui nous colle. Poison head.