> Critiques > Labellisés



Trois Frenchies tirent sur la bobine « noise, punk, grunge, whatever » et accouchent de dix titres à te coller une crise de nerf.

Avec Crack Up, enregistré et mixé par Sébastien Bedrunes, le groupe reprend le fil là où il l’avait laissé en 2018 après un déjà très prometteur 3 Love Songs Ep. Les recettes demeurent les mêmes, un riff de gratte crasseux très vite martelé par un basse batt d’une efficacité redoutable (Bloody Count / She Wolf) et un C.A.Dubrail qui vient poser des lyrics torturés et tranchants.

Alors difficile de ne pas trouver de filiation entre la crise de nerfs de Blois et la nausée de Toronto tant les White Wire reprennent l’héritage d’Alex Edkins et sa bande (Gimme vs A Boat to Drown in) mais Crack Up , contrairement à Metz, parfois, évite l’écueil de l’album remplit dix fois du même morceau. Il offre même avec Left Over un hypnotique morceau instrumental qui vient offrir une respiration (toute relative) après le dantesque Handle with Violence. Après un morceau qui porte si bien son nom, on ne serait pas étonné de retrouver des copeaux de gratte sur scène, signature Olivier Ackermann from Brooklyn.

De l’autre côté de l’East River, Attali Teenage Riot vient faire un clin d’oeil en filigrane aux New Yorkais soniques alors que She Wolf, qui vient conclure cet album tout en tension rappelle Lifeguard, les petites teignes émergentes de Chicago toujours sur le fil du rasoir.

Que des références nord américaines mais c’est hexagonal et c’est tant mieux ! Ça fera moins gonfler votre bilan carbone.




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.