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J’ai beau chercher je ne trouve pas. Est-ce le coucher de lune ou de soleil qui me perturbe, mais je ne trouve pas. Je suis perdu, confondu par ce labyrinthe du nom de north asylum. La voix qui n’est pas sans me rappeler The The, rend le jugement biaisé, car est-ce un cauchemar ou le plus grand film sonore, est un piége à chroniquer ou simplement une œuvre où sensibilité exacerbée et nerf à vif se conjuguent au présent pour mieux avancer. Orchestré par deux anciens de Weeping Minds Of Silence, Kraken Oxen combine les sonorités acoustiques à des ambiances plus rudes, plus noires. Jamais glauques car toujours entre deux rives (103 breathing S03) north asylum est un western improbable, où la décadence serait le maître mot (compagnions of the next room) pour ne pas couler définitivement dans l’approximation ou la banalité. Avec ce disque les sens sont en éveils car susceptibles de supporter des changements brutaux mais toujours cohérents. De ce marécage de luxe les pas encore frais de Tom Waits, du Sixteen Horsepower de Nick Cave recouvrent une surface que Kraken Oxen piétine avec une aptitude digne d’un danseur classique. Il sera impossible de se défaire de l’aspiration de machinery of miracle, de falls crossing and rubbings in the houses of the dead ou encore de orlando zaratan, et du disque dans son ensemble qui envoûte. J’ai beau chercher je ne trouve pas…Enivrant.




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