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Un nom de projet qui interroge. Un titre de EP qui me ramène à une des phrases qui reviennent le plus quand on parle de votre serviteur. Il n’en fallait pas plus pour que je me plonge dans les cinq titres de ce jeune homme originaire de Cape Town.

Evitons les clichés qui peuvent pulluler quand on parle d’Afrique du Sud et de musique. Evitons les clichés d’ailleurs quand nous parlons d’Afrique du Sud. Evitons les d’ailleurs, sinon je vous plaque (et hop en voilà un quand même).

Et les éviter sera simple, car ce EP de Petite Noir est un OVNI nous arrivant du bas de notre belle planète. « The King of Anxiety » serait plus à mesurer avec la musique de Radiohead ou de Depeche Mode (The Fall) qu’avec celle du pays des springboks (cliché #2….au troisième je démissionne).

Il y a cette voix qui se permet de voler au secours de la monotonie, emmenant celle ci vers un monde magique, où les étoiles sortent de la bouche et rentrent comme des bonbons sonores dans les oreilles. Musicalement c’est une aventure qui tord le cou à la facilité, emmenant des siècles de musique se dégourdir les jambes et se confronter à une technologie maitrisée et stimulante.

« Chess » va rester longtemps dans mon panthéon annuel, « Shadows » rendra le retour de Bjork aussi nécessaire qu’un nouvel iphone et « Til We Ghosts » parviendra à une rencontre étonnante entre Damon Albarn, Dave Gahan et un troupeau d’antilopes hilares et empruntes d’une envie de vivre sans commune mesure.

Voilà comment un webzine fonctionne. Nous piochons sans à priori sur des tonnes de musique, et le hasard, des petits signes nous font aller ici ou là. Je peux vous assurer que là, chez Petite Noir, je suis heureux d’y être aller, avec plaisir et sans clichés. A suivre absolument.




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