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Sorti en février dernier, le nouvel EP de This Year’s Girl (après un premier album, « Personal Ghosts », en 2012) se prêtait bien à une chronique estivale. Non pas qu’il s’agisse ici de musique éphémère, loin de là, mais la fougue des quatre bisontins colle merveilleusement à ce mélange d’enthousiasme et d’apathie qui scie généralement à la saison chaude.

D’envergure power-pop, les six titres (plus deux remixes) de « Here Now There Are Millions » se présentent comme un tir de barrage, un tsunami virevoltant qui cherche à tout dévorer sur son passage. A l’écoute des premières minutes de « Moon on Fire », on craint pourtant un étalage de virtuosité, un excès de testostérone qui, à la longue, pourrait user les nerfs des plus endurcis. Ce n’est pas le cas : musclé mais suave, fier mais humble, assuré mais chaleureux, « Here Now There Are Millions » sonne comme le meilleur de Maxïmo Park (groupe malencontreusement de plus en plus sous-estimé). C’est-à-dire : les refrains et les grattes ont beau sonner comme des étendards, les tentations héroïques sont ici bannies avec convivialité ; chaque chanson possède du coffre et du muscle, il n’empêche que tout ceci reste à égale distance de l’auditeur…

This Year’s Girl ? Comme des étudiants fortiches qui refuseraient de trop vite grandir…




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