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Sis à Orléans et constitué de cinq membres originaires de formations telles que Chebacca All Stars, The Holy Curse ou Les Privés, Twister Cover revendique une certaine pluralité rock. Premier album, « Machines », en dix morceaux guérillas, s’amuse à brouiller les pistes : entre le sérieux et la déconne, la hargne et le fun, la tradition et le geste iconoclaste, le groupe refuse de choisir. A raison : un sacré carburant alimente ce rock aussi déglingué que rigoureux, aussi martial que furieusement décontracté. Idéal au moment de s’envoyer la première pinte de la soirée, Twister Cover rameute certains souvenirs british tels que The Jam (« I Leave my Scooter in a Corner »), provoque Iggy Pop au bras-de-fer (« Machines »), dégoupille des refrains enduits de cambouis (« Fastlane »), s’offre un petit passage reggae (« Enemies ») ou part très haut perché dans les étoiles (le bab « The End of the Road »)… Cet amoncellement de tonalités et d’influences disparates ne donne heureusement guère naissance à un album façon carte de visite. Outre l’excellente production de Pit Samprass (guitariste et chanteur de Burning Heads, décidemment un groupe incontournable pour l’actuel rock orléanais – cf. également Buried Option), le chant rageur de Gwen Solo permet à l’ensemble de conserver son unicité. Un bon disque de rock pour l’été !




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