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Que demander de plus quand nous sont offertes sur un plateau des mélodies impeccables, une voix qui charme en nous envoutant. On prend une chanson comme « Hoxton » comme nous prenions les meilleurs tubes indés des 90’s, avec l’envie de la partager, de la laisser en résidence sur notre platine, qu’elle creuse le sillon de nos envies de nos désirs.

Aux commandes de cette machine de guerre incroyable, Julien Espeisse. On nous le présente comme un inquiétant laborantin étudiant en Alternative Hip Hop, hors nous le croisons sur un EP qui, s’il porte en lui des aspects presque subversifs, tout du moins inquiétants, est un EP d’une efficacité redoutable, une alchimie miraculeuse qui font de ces quatre titres un rouleau compresseur sous lequel nous allons adorer nous glisser pour profiter de l’ensemble des aspérités d’une musique tout aussi soignée que proche.

On sent que la suffocation n’est jamais loin, que le tunnel dans lequel Julien Espeisse est en passe de nous garder en lui, se rétrécissant pour mieux nous étouffer, mais il a le sadisme parfait, celui de nous d’avoir percé des trous pour que l’air et la lumière passe.

Je ne sais pas pourquoi, mais après les écoutes répétées de ce disque j’ai sorti le premier album de Ruby de la poussière, comme si Lesley Rankine avait trouvé un écho nouveau à son « Salt Peter » tout aussi dangereux que ce « Double Delta ». Touchons la folie douce.




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