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Dans la série des disques qui ne passeront pas l’hiver, mais qui nous fera passer un Eté et un Automne sympathique, voici l’album de Cuello.

Disque sympathique qui bastonne bien (vocabulaire d’été) dans un genre punk rock revendicatif, mais pas austère pour deux sous. On imagine aisément le guitariste ayant longtemps hésité entre une carrière de contorsionniste chez le Achille Zavatta local et la musique. Et la six cordes le remercie car il lui rend bien hommage. Le batteur a hésité entre une carrière de bucheron et les futs. Les futs le remercient pour être traité avec noblesse, carrossés violemment avec les baguettes.

Et l’ensemble donne de bien belles choses. Exemple ce « Estudiandote » que l’on chantera le poing en l’air ou « Mosquetero débil cisne » gros son, grosse rythmique, ça déboule à fond la caisse, en respectant les rudiments d’un code de la route qui n’a qu’une vraie ligne à respecter, ne pas perdre l’auditeur en route.

Aucun reproche en définitive à faire à ce disque de punk rock, pittoresque pour certains car chanté dans la langue de Cervantès, mais bougrement attractif si on aime quand la gratte se faite pilonner par des futs ou des chants




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