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N’y allons pas par quatre chemins, si ce EP sort sur un label ayant dans son nom le mot masturbation, ce n’est pas un hasard, car l’onanisme sera de mise quand le désir se fera ressentir. Car il sera difficile de s’accoupler, le contact sexuel rendu difficile par la rugosité de la matière. L’humidité n’est pas du monde de Nod Off, et les 4 titres sobrement appelés Song #7 #8 #9 #10 (nous avons donc raté les 6 premiers) sont d’une rudesse sonore aussi forte que celle du cœur de celui qui cassera le manège de la couverture. En 4 titres Gaëlle et Fred nous emmènent dans un l’inconfort. On frise parfois le faux, les expériences vocales limites, mais comme la comète qui frôlera la terre, nous seront attirés par la trainée de poussières lumineuses qu’elle laissera, plutôt que par la frousse rétrospective.

Lo fi jusqu’au bout du chevalet d’une guitare en souffrance, le duo s’argue boute sur des positions défensives, laissant le froid, la rage et la peur nous donner des sueurs froides. Alors si la fusion n’est pour le moment pas totale, le style de Nod Off, qui ne cherche pas à nous attraper, pourrait devenir un lieu de refuge pour notre fougue intérieure, si la sécheresse actuelle faisait place progressivement à des moments de relâchement.

site : http://nodoff.free.fr

ainsi que http://nodoff.bandcamp.com/ ou l’on peut écouter et commander le EP#1....




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