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Ce premier EP de Sonic Satellite est un disque qui s’installe et s’installera pour longtemps dans nos esprits. Il est certes le résultat d’une convergence entre des influences qui nous bercent depuis des lustres, mais il est aussi et surtout un disque de plaisir évident. Si nous pouvions mesurer le taux de satisfaction d’un groupe pendant l’enregistrement de celui ci, rien qu’à l’écoute, il est évident que notre trio serait dans le plafond haut. Et c’est pourtant une gageure de distiller une forme de bonheur sans jamais tomber dans la ringardise joviale et puante de sourire facile. Mais le groupe y parvient avec justesse, redonnant au quadra que je suis un bain de jouvence pas ressenti depuis un concert du Wedding Présent fêtant les 20 de la sortie de son premier album. En cinq titres, dont le sautillant « I wish » que vous retrouvez sur ADA Volume 25, les trois Sonic Satellite revisitent une pop allant des Smiths à « surtout » House Of Love, n’oubliant pas de vivre dans son époque en lorgnant vers Interpol ou les Strokes. Ecriture fine et érudite (le très beau « A New Joy » et sa connexion subtile avec New Order) musique sobre, pouvant se réclamer de la noblesse pop rock, il ne m’en faut pas plus pour vous convaincre de vous procurer ce EP. Un disque simple et beau qui pourrait faire remonter votre coefficient de bonheur, le tout sous un ciel du plus beau bleu (« Blue » et sa ligne mélodique la plus addictive du moment). Gros, que dis je, enorme coup de cœur.




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