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  • 27 février 2010 /
    Thomas Hosanski
    “la bergère”

    rédigé par gdo
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Après un format long pour un disque court, Thomas Hosanski est de retour avec un disque long avec un format court. La bergère serait l’antithèse ou la synthése ( ?) de ce ep à l’échine discrètement cachée derrière une queue de cheval à nulle autre pareille. Des cordes tristes nous acceuillent (le début) avant un grand voyage qui commencera par Pachtoune, un REM en liberté qui parlerait pachtoune. Thomas est parti pour nous émerveiller. La bergère est le nom de cet album, mais aussi une chanson. De cette bergère nous ne pouvons qu’être les moutons. Une leçon de maitrise de la simple beauté des choses jazzy et magnifique. Alors que l’Argentine est offerte dans une larme (senores jueces), Thomas se trouve (autour de la prison) entre sensualité et tension de l’évasion. Un morceau qui se tourne autour, sans jamais se faire rattraper. Puis la tête se fait inquiétante (cabeça) dans le vrombissement d’une névralgie, une petite voix derrière la tête s’empare de nous. Hypnotique voir shamanique avant une suite simple et sans fracas (le manteau). Jamais cloisonné, c’est une figure libre imposée par la voix des enfants et une grosse coupure qui nous fait détester à cet instant le silence (on the wrapper). Doucement Thomas ferme (les carottes) les écoutilles et rompt avec une possible lignée. Une voix adorable à la diction duveteuse nous raconte l’histoire du lapin, nous laissant comme un enfant face à cette histoire. Puis rapprocher un son d’un geste, (les 45 tours) donner aux mots un rôle plus figuratif, épancher un besoin de recentrer le " communicatif " dans une structure plus poétique et décorative, plongeant les êtres et les choses dans une farandole unique. Une liaison, un trait d’union, s’amusant de rien avec tout (le mafieux) comme cette petite piéce avant une entrée dans le débat associatif. Comme ces interludes nacrées et éveillées Thomas Hosanski ne fait pas de la laine avec n’importe quoi, et ce joli pull qu’il nous a tricoté va nous réchauffer pendant longtemps, nous brûlant même de son ouverture d’esprit si rare. N’attendez pas, écoutez.




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