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Jeremy Jay. Mais tout le monde l’appellera JJ l’Amour. Et les femmes seront folles de lui, toutes. Même la femme du notaire qui était une sainte et qui n’a jamais trompé son mari auparavant. Car l’ami JJ, outre un physique de Thurston Moore androgyne qui ne laissera sans doute pas indifférent, offre avec son premier album, A Place Where We Could Go un disque de folk-pop ébourrifé sidérant d’authenticité qui pourrait gagner à sa cause filles et garçons. Au travers de dix titres et un caché, l’Angelin à la chevelure dorée paie son tribut à des idoles 50s et 60s au rang desquelles Buddy Holly ou Gene Vincent et révère une école d’écriture anglaise ancrée dans les 80s. En Jonathan Richman rêveur, Jeremy Jay habille de peu ses compositions délicates et laisse son chant parlé progresser sans contrainte dans l’espace ainsi ménagé. « Heavenly Creatures » à la limite de la rutpure, « Escape To Aspen » évidente de simplicité ou « Till We Meet Again » et sa guitare bohème, imposent Jeremy Jay en artiste (bientôt) affranchi et attachant. JJ, ici tu es chez toi, ici tu es le roi.




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