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Qui mieux que La Lucha Libre pour parler son album "Mokusatsu". Alors plutôt qu’une chronique ne pouvant traduire ce qu’est "Mokusatsu" nous avons demandé à La Lucha Libre de nous le décrypter.

Opening

On s’est absolument pas foulé. Initialement, on aurait souhaité débuter par une reprise rock de l’hymne russe. On s’est dit que ce sera mal interprété et aussi de mauvais goût. On s’est concerté au moins 2mn, pour arriver à un certain consensus. Résultat des courses, on s’est pas fait chier, on a pris un jingle de la télé soviétique des années 50, quelques guitares mises un peu n’importe comment et allez hop. Puisqu’il faut bien commencer par quelque chose, autant commencer n’importe comment.

The Bondage Blues

On reste dans le n’importe quoi, puisque même nous, à vrai dire, on sait pas de quoi le titre parle, mais on trouvait que le nom du titre sonnait. A mettre en lien peut-être avec le pont du morceau où David, notre chanteur, scande “Tie me up” à plusieurs reprises et sur le refrain, ça parle de femme de tyrans… Bref, on sait plus. Vous pouvez écouter le morceau et nous aider à reconstituer le puzzle afin de nous aider à trouver une signification à ce morceau. Musicalement, on voulait ouvrir avec un morceau rentre-dedans, mais malheureusement certaines références glam et punk ressortent de manière ostensible.

We were going to make a song about pangolins but we didn’t

Un sujet un peu plus léger léger maintenant. Comme n’importe quel groupe désoeuvré durant la période du confinement, nous avons décidé de contribuer à cette grande purge des chanson du confinement. On trouvait rigolo de parler du pangolin (dans un élan d’originalité complètement stupéfiant), et finalement c’est une mauvaise idée, donc on a pas souhaité orienter ce morceau dans ce sens, et finalement, ça parle d’autre chose.

Dying Light

Le titre du morceau vient du jeu PS4. Parce qu’il traînait à côté de l’ordi pendant qu’on faisait les prises. Un titre sombre à souhait. Où David soulage son syndrome de Tourette. Comme dans beaucoup d’autres chansons d’ailleurs. D’ailleurs à ce propos, on a été diffusé une fois sur la BBC Cornwall (genre France Bleu chez nous), ils ont bippé pas mal de passage. On a gardé une trace, tellement c’est con. France Bleu n’a pas bippé nos chansons, vu qu’on y passe pas.

Almost a frenchman

Ca parle de Brexit, et du point de David, notre chanteur. Le gars, il est un peu travailliste sur les bords. Il avait déjà l’impression d’avoir touché le fond, avec cette situation absolument débile, où il devra peut-être devenir français et porter deux étoiles sur son maillot. Mais ça c’était avant 2020. Anus horribilis comme dise les enfants de la croix de bois.

Brando’s Eye

Le thème de la chanson, nous est venu après avoir enchainer les 2 premières saisons de Rick et Morty. Et plus particulièrement cet épisode où “For the damaged” de Blonde Redhead. On a écouté pas mal de trucs de mauvais goût pour essayer de nettoyer cet horrible sentiment de spleen dans lequel plonge cette chanson. Rien à faire, en mettant les mains sur le piano, ce goût de spleen revenait. Comme quoi des fois, ça nous arrive de faire de temps en temps des jolis trucs.

It’s your time

Le morceau le plus pop de l’album. Une petite dernière qui est venu pendant le confinement. On sait pas ce qui nous a pris de faire un aussi beau morceau. Ca nous ressemble pas. C’est la deuxième piste intelligente de l’album. Sur 12 songs, ca fait vraiment pas beaucoup.

Let’s wank

C’est notre summum du rienàfoutrisme. On fera pas pire. Et si t’as fait anglais LV2, faudra mieux pas s’attarder sur le texte du refrain, on aurait de gros problèmes.

Lev Yashin

Il fallait attendre un peu pour lâcher nos petites chanson sur le foot. Un espèce de petit travers (parmi d’autres) qui accompagne le groupe depuis ces débuts. Et c’est donc le mythique gardien russe (et les gardiens en général) qui sont le sujet de cette chanson. A chaque fois sur le foot, on prend toujours notre pied à écrire des songs là dessus. Et sur Yashin, c’était particulièrement inspirant. Et forcément, pour parler d’un joueur russe, on a opté pour une track version char d’assaut.

Jean-Pierre Adams

Le grand contraste avec la piste précédente. Ici, pas de grosses guitares, on est parti sur un truc totalement acoustique, piano guitare et hop. Les histoires de foot sont particulièrement passionnantes et celle de ce joueur l’est aussi. Allez, on va dire que c’est la troisième piste plutôt raffiné.

Red and White

Stade brestois mon amour.

Mess

On termine l’album comme on l’a commencé. N’importe comment. Avec plein de grosses guitares. A la fin, dans le mix, doit y en avoir pas loin d’une dizaine. Chaque guitare comporte au moins un pain. C’est aussi pour cela qu’il y en a approximativement douze. Pour cacher la poussière sous le tapis. Mais ça rend pas mal.

Crédit Photo : Benjamin Papin



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