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— Que représente PJ Harvey pour vous ?

Une vérité et une nécessité rare. Celle qu’on retrouve chez Nirvana ou Eels. Un modèle en matière de renouvellement constant et d’exigence. Une énergie et une vitalité contagieuse. Une honnêteté dans la démarche artistique. L’assurance d’avoir envie de prendre sa guitare après avoir écouté un album.

— Pourquoi avoir participé à ce projet ?

Parce que c’était l’opportunité d’aller visiter un univers très différent du notre dans sa forme, dans sa manière. Qu’en l’occurrence il semblait indispensable d’emmener les chansons de DRY ailleurs tant les originaux sont épurés, réduits à l’essentiel et centrés sur l’énergie folle de l’interprétation. Bref, parce que c’était une bonne question, en fait : qu’est ce qu’on peut bien en faire d’autre, de ces chansons ?? Qu’est ce qu’elles racontent, transposées dans une autre langue et détachées de la voix de leur interprète ? Parce que la première compilation consacrée à Diabologum nous avait déjà chatouillé mais que nous avions raté l’occasion...

— Si vous deviez retenir une chanson de Polly ?

To bring you my love. Parce que c’est la toute première que j’ai entendu. Pour sa sécheresse. Pour l’aplomb dans l’outrance de son interprétation. Pour la pureté du geste. Pour la grâce et l’élégance de sa noirceur. Pour son urgence et sa nécessité.

— PJ Harvey en un mot

Epure

— "Dry" ou "To Bring You My Love" ?

To bring you my love. Sans raison particulière. Juste parce que c’est la première rencontre avec la dame. Et que ça marque, forcément.

— Son meilleur héritier dans la scène actuelle ?

Shannon Wright (un peu facile, je sais... mais en même temps, ça coule de source...)

Eleanor L. Vault s’est attaqué à la reprise de "Fountain"

Contact : elvmusic@yahoo.fr

Site web : www.poponlyknows.fr

Myspace : www.myspace.com/eleanorlvault



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