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L’homme est-il à la source de l’amour qu’il vit ou l’amour s’impose-t-il à l’homme ?

Vous avez deux heures !

Un petit coté désuet et charmant vous accompagnera à l’écoute de ce mini album ravissant et poétique. Posez-vous avec une tasse de thé fumant dans un fauteuil cosy et écoutez.

C’est ici une déclaration d’amour à l’être aimé qui nous rappelle la beauté des sentiments et ce qu’ils peuvent engendrer sur le plan créatif. N’écrivons-nous bien des chansons que, révoltés (par le désastre écologique actuel comme dans le premier album d’Hypperêve), désespérés ou follement amoureux ?

Peut-être bien …

Ici, nous entrons, un peu voyeur, dans une intimité amoureuse où la voix sensuelle et fragile de Samuel Lequette raconte son ravissement. Ces morceaux, l’artiste les a écrits, composés et enregistrés pour exprimer son amour à Delphine. Ce sont des instants de vie qui révèlent sa vérité, ses luttes intérieures et ses rugosités.

Le musicien peut remercier ici sa muse, inspiration offerte et qui le restera si l’homme qu’il est, tiraillé, apeuré, ne l’enchaine pas un jour sur l’autel froid de ses propres sentiments (cela arrive si souvent !).

Les arrangements et l’orchestration de Bill Pritchard (artiste qu’on ne présente plus, qui, en plus de ses œuvres personnelles, a travaillé, entre autres, avec Daniel Darc et Etienne Daho) apportent ici une dimension léchée mais épurée, qui rentre en pure osmose avec la voix fragile et grave de Samuel Lequette.

Ces cinq chansons inspirées par l’amour aux textes imagés, parlent tour à tour de la souffrance que peut provoquer l’amour, de la sensualité, mais également du deuil d’amour (Je vous vois encore), puis du moment suspendu de la rencontre, ou encore de la complexité d’aimer (Mon plus intime confident).

Vous l’avez compris, Hyperrêve propose ici une ode intime, accompagnée de guitares acoustiques, de quelques notes de piano et de chœurs mélancoliques qui nous parle des sentiments amoureux et de leur fragilité : Thème universel et infini, source inépuisable d’inspiration artistique.

Vous découvrirez ou redécouvrirez en titre d’ouverture, dans une reprise réussie, le magnifique morceau « Mer » de Françoise Hardy, au sublime texte écrit dans sa période post yéyé (album La question).

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