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Cette sortie est une exhumation et comme par magie l’ensemble des titres lui ressemble. Nous commençons dans des méandres quasi-squelettiques pour s’exhorter à prendre une forme quasi-onirique grâce à un souffle emportant tout, sauf la mélancolie qui colle à cette folk lumineuse. Datant de 2011 (une éternité si l’on considère la vitesse avec laquelle le monde avance) cet EP qui est le second du groupe (le premier Smoke Circles était sorti en 2009) n‘est pas sortie à l’époque, les membres du groupe décidant de ne pas continuer cette aventure pour en vivre d’autres.

C’est donc huit années plus tard que ces morceaux reprennent vie pour notre plus grand plaisir, car il y a quelque chose de totalement intemporel dans ces chansons qui semblent s’exalter au contact de la vie sans pour autant perdre une substance qui trouve son énergie dans les contrées noires et inquiétantes. Il n’est pas question de réanimation tant ce qui coule dans ces chansons supplante la mort, se fragilisant pour mieux lutter, s’ornant de belles parenthèses pour mieux charmer même ce qu’il y a de plus noir. Cette forme de combat trouvera son climax le temps du morceau qui clôt cet EP, titre quasi-homérique pendant lequel une architecture des plus épurée est habillée par de simples bijoux d’arrangements et chahutée par des bourrasques pendant lesquelles le groupe tient debout en courbant l’échine. "From Laughter to tears" a gagné un combat, celui de retrouver de la lumière et de nous la donner.




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