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Un groupe corse qui ferait référence à Casablanca en vivant à Paris le tout en jouant une musique qui ferait un tour de l’Angleterre au contact de The Cure, Primal Scream et les Kinks au volant d’une belle Allemande qui se croirait toujours sur une autoroute allemande avec comme décors de fond une plage californienne, voici maladroitement résumé ce qu’est Casablanca Drivers, et en particulier ce nouvel EP, Donde Estoy.

L’hiver est passé, le soleil de plomb est demandé, les filles et les garçons baissent le pourcentage de tissus sur le corps, les peaux se cuivrent, et les corps se frottent le temps des travaux pratiques de l’après-midi, ceux du sport après ceux plus cérébraux du matin. Casablanca Drivers sera votre professeur de bienêtre canaille, ou comment vivre avec la banane aux lèvres sans pour autant ressembler à un gagnant de téléréalité. Les Casablanca drivers rendent intelligente la musique qui rend heureux, appelant à la barre des références qui ne souffrent d’aucune contestation, mais qui se trouvent étonnement enrôlées dans des choses qui déstabilisent leurs caractères présupposés.

Iconoclastes, mais avec la minutie du chercheur en laboratoire qui troquerait sa blouse blanche pour le t-shirt, les Casablanca Drivers font une musique hybride et attractive, une bombe pop-rock qui devrait vous mettre de la couleur plein la tête.




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