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Il est plus que cohérent que de vous parler de ØLIVER (avec un o barré, mais je ne le trouve pas sur mon MacBook Pro de la mort, merci le copie / coller) pour la rentrée, car sauf si vous aviez la chance pouvoir faire le tour du monde, vous aurez remarqué que le ciel était capricieux, voir disons le tout net un petit merdeux qui devrait finir avec le bonnet d’âne dés la rentrée des classes.

ØLIVER doit être prévisionniste d’ailleurs, car ses glaces le groupe n’a pas envie de les consommer. Il retourne celles ci, donnant aux cornets un aspect de chapeau d’alchimiste sur une tête fondue. Et cette masse informe pourrait bien être la vision la plus probable de notre cerveau à l’écoute de ce EP qui réchauffe une atmosphère qui d’ailleurs reprend des couleurs estivales (il est temps petit merdeux de ciel). « Fortune Cookies » est comme plateau de mignardises avec lesquelles nous allons nous goinfrer pour oublier que le soleil a oublié de nous donner des vitamines. Dés les premières notes de « True Bee » vous allez quitter le siège du bureau dans lequel vous vous obstinez à essayer de gagner votre vie en perdant votre temps, entrainant une partie d’une staff, d’un open space noirci par les costumes de croque mort. Comme un febreze sur les affres récurrentes d’un monde malade, ØLIVER change l’atmosphère, ouvrant les fenêtres en grand, suggérant de nous bouger, même si parfois l’escalade de notre propre réticence est un sport de combat qui ne se fait pas sans labeur et sueur (Bad Shape).

Sautillant, sucré mais complètement rock, ØLIVER signe l’EP de cet été en Septembre, un gâteau dans lequel le message pourrait être « sautez le sol est instable ». Jubilatoire sucrerie piquante.




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