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La musique instrumentale est trop souvent étiquetée post rock, même quand une flute de pan tient le rôle principal. Du coup le style a fini par gonfler comme un syphilitique, et a exploser pour au final, se retrouver en lambeau. Rosa Negra devrait souffrir de cet étiquetage sauvage, alors que le groupe semble vouloir avoir une existence nouvelle à chaque morceau, faisant de ses influences multiples le sel de ses compositions. Du math Rock, du hard rock, de la musique gipsy, des consonances slaves tout sert à Rosa Negra pour développer des morceaux à l’architecture identique, mais au matériau diffèrent. Le bémol de ce genre d’entreprise de construction c’est quand l’architecture s’écoute parler, quand il dispose les plans de sa bâtisse en face d’une glace, et qu’il fanfaronne en hurlant « c’est moi qui l’ai fait ». Trop souvent hermétique, peut être pas assez reculé, ne prenant pas la distance normale pour apprécier sa création (le recul) Rosa Negra nous échappe finalement sur la longueur, oubliant que le fil, la direction à suivre et souvent plus intéressante que l’étiquette. Un creuset pas assez mijoté.




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