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Question rhétorique : doit-on s’inquiéter de l’état de santé mentale d’un groupe (canadien) nommé d’après un roman d’Horace McCoy qui prend pour cadre un marathon de danse à l’issue funeste dans la Californie de la Grande Dépression, composé de sept musiciens eux-mêmes impliqués dans des formations aux noms aussi improbables qu’ Au Secour, Baron Samedi Ecstatic Soul Quintet ou Chris-a-riffic, qui intitule son premier long format Boo Hoo Hoo Boo, affecte chacun de ses onze titres d’un mot unique (" Emptyhead ", " Three " évidemment piste 6, " Apple "…) et choisit pour pochette le résultat versicolore d’un atelier peinture une après-midi à Sainte-Anne ? Autre question oratoire : peut-on aimer la musique de ce marching-band frappadingue, ses intrications de guitares toc-toc, de cuivres saouls et de rythmiques frappées de sautes d’humeur ? Autant d’interrogations soulevées avant l’écoute de Boo Hoo Hoo Boo célébration exaltée de Sun Ra, Captain Beefheart et Pere Ubu et qui trouvent une réponse évidente après. Boo Hoo Hoo Boo ou la parfaite illustration sonore de l’expression d’une jeunesse actuellement en marche.




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