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Que sont trois titres à l’échelle de la discographie universelle. Rien de rien, et vous avez raison (quand je dis vous c’est le type au fond de la salle…oui oui toi le gars blasé) sauf que trois titres peuvent autant vous apprendre, autant vous donner que la discographie complète de n’importe quel groupe anglais qui commencerait sa carrière par chanter une couleur (non j’ai pas dit Coldplay). Comment donc ai je pu accorder une place à une groupe ne m’offrant que trois titres, moi vieux briscard de la musique souterraine, pas encore tout à fait frigide musicalement mais commençant à donner dans l’encroutement excusable. C’est simple, l’écoute prolongée des trois titres de Lost In The Orchestra me donne du plaisir. C’est physiquement traduisible par des gestes que nous pourrions ranger au rang de danse naïve, et intérieurement cela déclenche une réaction chimique, comme si l’endorphine se propageait à la vitesse d’u cheval au galop (celui qui ouvre le disque ?) dans mon corps. Pas écrasé par les auteurs qu’il reprend, l’orchestre (j’aime cette idée d’orchestre plus que de groupe) se sert même de la dimension épique de ces poèmes du grand Ouest pour les emmener dans les années 60 sur les traces d’un Bangalore transposé dans les plaines américaines (joli plan foutraque). Il y a un sentiment de virginité de fraicheur dans ces chansons (« Horses Know The Best Way To Follow » est juste un appel d’air immense, un tourbillon jubilatoire) qui balaye tout, même le scepticisme d’une discographie si mince. Plus grand espoir de ce Volume 26, peut être même des dernières compilations A.D.A., Lost In The Orchestra est déjà une cure de plaisir. Enooooorme coup de cœur.




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