Déjà à l’époque de The Dirty Three, il tutoyait aussi bien les abysses de Neptune que le firmament d’Ouranos, mais depuis 2 décennies au moins, il est devenu le batteur le plus sensible et puissant entendu dans de grands disques et admiré lors d’immenses concerts.
Jim White c’est un peu Zeus qui aurait troqué ses éclairs contre des baguettes pour accompagner divinement à la batterie SMOG, PJ HARVEY, CAT POWER, BONNIE PRINCE BILLY et un autre million de musicien que j’adore. Alors cet album, je l’attendais avec impatience, et… J’ai eu de la chance.
Car en plus des artistes cités plus haut, une autre part des musiciens que j’écoute quasi quotidiennement officient dans les steppes les plus arides de la musique électronique.
Pan Sonic, Plastikman, Surgeon, Basic Channel et toutes celles et ceux qui ont largué les amarres de la mélodie pour se focaliser sur les rythmes, les textures et surtout sur l’espace entre chaque pulsation.
L’album de Jim White n’est absolument pas un album de techno,et il est difficile d’accès et franchement déboussolant, mais on y retrouve cette maîtrise, cette intelligence et cet instinct du son qui structure le temps (et la vie).