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Le cycle des saisons a toujours servi de métaphore, depuis que l’art est là pour tenter de soigner notre dépression face à la brutalité qu’est la vie. Si le début est indécis, la fin, elle est inéluctable, et comme la feuille qui pousse sur l’arbre entre deux saisons avec la peur d’un choc thermique trop fort qui pourrait stopper son déploiement, nous finirons par tomber à l’hiver de nos vies, une chute lente et longue, pour peu qu’un souffle nous donne le temps de cette descente, du rab de longévité.

Pour ce quatrième album, les Milanais de Goodbye Kings se penchent sur ces quatre-saisons, donnant à l’Automne le rôle du début, comme pour contrebalancer l’idée qu’elle serait l’introduction de notre fin. Mélangeant le rock instrumental avec les influences du jazz, du post-rock et du folk, ici Goodbye Kings est aux commandes d’un groupe art rock, avec lequel il nous délivre un poème symphonique grandiose sans jamais être grandiloquent. Pièce d’un triptyque mélangeant film et danse, « The Cliché of Falling Leaves », ou les 4 saisons sous les prémices d’un changement de paradigme. Orage, oh espoir.




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